jeudi 8 septembre 2011

Revenons sur notre dernère sortie au cirque


Le samedi 3 septembre, un soleil généreux a fait ses devoirs de vacances en nous accompagnant jusqu’à Montpellier où nous découvrons, « la cathédrale » blanche et rouge du chapiteau du cirque Arlette GRUSS.
Le spectacle que nous attendons tiendra ses promesses et parfois plus.
Les prestations des artistes athlètes ou dresseurs vont se succéder sans fioritures inutiles, cadrées par des professionnels de haut vol.
Un « monsieur loyal » en tenue sobre nous présentera sans bla-bla les numéros qui s’enchainent en une continuité bien rodée et crescendo.
Très vite la piste se peuple d’un carrousel d’animaux venus de la ménagère et respirant la bonne santé des pensionnaires soignés et heureux : chameaux de Bactriane, camélidés l’Amérique du sud, zèbres d’Afrique et poneys bien de chez nous.
Suivant les prestations de transformistes qui changent de vêtements en deux secondes, derrière un rideau, voire sous une cascade de confettis.
La cavalerie célèbre des cirques GRUSS évoluera sans la directive d’une très jeune écuyère.
Un septuor de tigres se soumettra aux ordres d’un dompteur qui nous épargnera le bluff des ordres hurlés et des claquements de fouet simulés.
Les gradins pleins à ras bord verront se succéder des numéros de force et de souplesse où semblent se soumettre aussi une cohorte d’éléphants.
Le spectacle se terminera en apothéose par un groupe de motos, tournant dans tous les axes d’une sphère métallique à claire voie. Spectacle sidérant d’audace et de précision, salué par un public frappé de surprise, d’admiration et d’émotion.
« Au cirque le spectateur voit l’homme se mesurer à sa force, à son adresse, à son audace et à son courage, en montrant la passion du métier dur et long à maitriser et à parfaire ».
Ainsi parlait du cirque, un fin connaisseur ; Jean RICHARD.
(M.SOULANES)

Samedi 03 /09/2011. Sortie pour aller voir le spectacle du cirque Arlette GRUSS à Montpellier.
On sait qu’un spectacle de cirque ressemble comme deux gouttes d’eaux au spectacle d’un autre cirque.
Le plaisir qu’on peut en retirer dépend surtout du soin que les responsables du cirque ont mis à préparer les numéros présentés.
Sur ce plan, c’est une réussite. Pas de temps morts, les espaces de temps entre les numéros étaient occupés par un présentateur, magicien, prestidigitateur, avec une complice sachant disparaître derrière un rideau et réapparaissant quelques secondes à peine ayant changé de tenue.
Un cirque qui se respecte se doit d’avoir un numéro de dompteur, ou d’écuyère.
Une jeune écuyère de moins de dix ans nous a fait admirer les évolutions de quatre chevaux (peut être y avait-il aussi une jument, je n’ai pas pu juger bien que très bien placé près de la piste).
Quatre tigres, magnifiques, ont obéi, au doigt, à l’œil, au fouet, dont ils n’avaient pas l’air d’avoir trop peur. Quand je pense au mal que j’ai pu avoir pour me faire obéir de mon chat qui n’en faisait qu’a sa tête…. Une merveille de voir ces animaux paraissant en bonne santé et peut-être heureux de jouer avec leur ami homme et venant chercher une récompense que cet ami leur glissait sans crainte dans la gueule.
Je ne parlerais pas des acrobates qui, à hauteur de chapiteau, se glissent dans des cerceaux, ou bien passent d’une barre fixe à une autre, éloignée, au vol, les yeux bandés numéro « réglés » au millimètre sans un raté (dieu merci).
Le dernier, époustouflant : 8 motos circulant à grande vitesse dans une sphère en treillis, se croisant se dépassant, que de points de permis l’ont échappé belle, faute de gendarmes, mais quelques émotions dans les gradins. Le souhait de ne pas assister à une catastrophe.
En dehors du spectacle, quel plaisir de pouvoir l’admirer d’une place bien située ou l’on vient de temps en temps vous apporter de quoi vous rafraichir (merci à tous) en s’inquiétant de votre confort (ça va ? vous êtes bien assis ? besoin de rien ?).
Si je suis toujours là, je crois que je suis partant pour la prochaine avec joie.
(M.PETIT Ambroise)